Avez-vous déjà remarqué cette petite cordelette qui pend du col de certains qamis pour hommes ? Ce détail, appelé tarboucha, n’est pas seulement là pour faire joli. Il raconte une histoire fascinante de tradition vestimentaire moyen-orientale.

La tarboucha : un accessoire typique des qamis du Golfe

Dans le monde des vêtements traditionnels, chaque région apporte sa touche personnelle. Le qamis se décline en effet en plusieurs versions selon les pays. Les modèles émiratis et omanais se distinguent notamment par cette fameuse tarboucha qui orne leur col.

Si vous n’êtes pas familier avec ce terme, imaginez une fine cordelette, semblable à un petit cordon, qui descend élégamment du col du vêtement. Sa longueur varie selon les styles et les préférences personnelles.

La tarboucha : bien plus qu’un simple ornement

Mais à quoi sert vraiment cette cravate traditionnelle ? Son rôle est double, et c’est ce qui la rend si intéressante.

D’abord, elle apporte une touche esthétique indéniable. Elle rompt la simplicité du qamis en ajoutant un élément visuel distinctif qui attire subtilement le regard. C’est une signature stylistique qui permet ainsi d’embellir le vêtement sans excès.

Mais le plus surprenant, c’est son utilisation comme diffuseur de parfum. La tradition veut que cette cordelette soit imprégnée d’essences parfumées. Au fil des mouvements et de la journée, elle libère délicatement ces fragrances autour de celui qui la porte. C’est donc une façon élégante et discrète de dégager un parfum agréable, très apprécié dans les cultures où les senteurs jouent un rôle social important.

Une cravate traditionnelle à parfumer

Cette double fonction fait de la tarboucha bien plus qu’un simple accessoire décoratif. Elle transforme le qamis en une expérience sensorielle complète, alliant le plaisir visuel à celui des senteurs. Comme quoi, dans l’univers de la mode traditionnelle, même le plus petit détail peut avoir une signification et une utilité qui dépassent de loin sa simple apparence.